Un cadeau original axé sur le rire et… les Jeux olympiques !
Axée cette année sur le rire et la danse, la Fête médiévale de Grand-Fougeray se mettra aussi à l’heure olympique avec une animation inédite en forme de clin d’oeil aux JO de Paris 2024.
Cyril Gourdon, président de l’association organisatrice, détaille les nouveautés et les incontournables de cette manifestation qui, tous les deux ans, enchante petits et grands. Alors n’oubliez pas d’en glisser un mot au Père Noël, la billetterie est d’ores et déjà ouverte !
Quel est le thème de la Fête médiévale 2024 ?
Cyril Gourdon :Le thème, c’est « Les ballets d’esclaffes ». L’idée est d’axer cette édition sur le rire « naturel », comme on peut définir l’esclaffe, qui est un terme ancien. J’attache vraiment de l’importance à ce côté naturel et simple.
Le terme « ballets », lui, fait référence notamment au spectacle de la compagnie Tango Nomade, qui vient de Bordeaux : cela fait quatre ans qu’ils bossent sur une création spécialement pour nous. Il y aura quatre personnes suspendues à des filins le long des murs de la Tour Duguesclin. Ce ne sera pas du drapé aérien comme lors de la dernière édition.
Ce sera un show synchronisé très spectaculaire. L’un des grands temps forts de cette Fête médiévale de Grand-Fougeray.
Quels seront les autres temps forts de cette édition 2024 ?
Cyril Gourdon : On a sélectionné avant tout des troupes qui font rire, comme Arthus et Sembadelle , qui sont réputées au niveau national. Sembadelle a notamment été récompensée de plusieurs coups de coeur dans des festivals.
Autre nouvelle venue à la Fête médiévale, la compagnie du Polisson, qui présentera un spectacle de marionnettes baptisé « Voyage en absurdie ».
Le public invité à participer à un bal médiéval
On aura aussi un grand bal médiéval le samedi 24 et le dimanche 25 août après-midi, animé par la troupe parisienne La Carité de Guingamore, très réputée dans le monde médiéviste. Elle va apporter quelque chose plus à la fête.
Une initiation aux danses médiévales sera proposée au public sur le parvis de la Tour.
Les troupes incontournables de retour à Grand-Fougeray avec de nouveaux spectacles
Cyril Gourdon : On garde par ailleurs nos troupes phares, comme les compagnies Kanahi (nouvelle formule) et Capalle (cavalerie, joutes de chevaliers) : ça fait partie des incontournables. Leur contrainte cette année : nous faire rire, pour coller au thème ! Il y aura donc des surprises…
De même, la troupe Lance l’eau s’adapte. Cette année, il y aura un vrai tournoi de joutes nautiques sur l’étang.
Parmi les troupes qui reviennent, il y a aussi Prima Nocta, pour un grand concert électro médiéval gratuit le samedi soir.
On va monter en gamme, il sera beaucoup plus punchy que lors de la dernière édition. Ce concert se déroulera après le spectacle de la Nocturne (payant) et dans le prolongement de plusieurs spectacles gratuits de plusieurs compagnies.
Un marché d’artisans et de créateurs plus axé sur le local
Au rayon des nouveautés, le marché des artisans va beaucoup s’étoffer, avec un accent mis particulièrement sur les producteurs locaux et les créateurs.
Pouvez-vous en dire plus sur la « Nocturne » payante du samedi soir ?
Cyril Gourdon : Ce sera un tout nouveau spectacle, en lien avec le thème « Ballets d’esclaffes ». Il s’intitule “Bohème en Fulk Majeur” et a été écrit par Étienne Garnier.
Il s’agit d’une fiction se déroulant dans la dernière partie du Moyen-Âge et se composant des ingrédients traditionnels d’un roman : l’intrigue, qui mettra en valeur le lieu du spectacle, les personnages divers puisés sur toute l’échelle sociale d’alors ; et les évènements tous plus inattendus les uns que les autres, qui devraient engendrer des situations comiques.
Un conteur accompagnera les péripéties spectaculaires des cavaliers, des saltimbanques et autres artistes. Une soixantaine de figurants très motivés s’y engageront pleinement. Jacques Raveleau, metteur en scène professionnel, va ainsi livrer un divertissement haletant et sensationnel.
Magie, chants, flamenco, romance, voltige, manège et joutes débridées devraient enchanter petits et grands…
Un lien sera aussi fait entre la Fête médiévale et Paris 2024…
Cyril Gourdon : Oui, on proposera cinq jeux médiévaux géants – fabriqués par nos équipes – répartis sur le site, pour correspondre aux cinq anneaux olympiques : ce sera un vrai concours, avec des points à accumuler sur des jeux d’agilité, de force, de technique…
Le meilleur de chaque journée gagnera un lot plutôt conséquent. Il y aura par exemple l’épée d’Excalibur à ressortir de sa pierre, du tir à l’arc…
L’équipe de la Fête médiévale présente sur le passage de la flamme olympique
La chance qu’on a aussi, c’est que le Département d’Ille-et-Vilaine a validé le passage de la flamme olympique sur ses terres et qu’on a été retenus pour participer à l’événement : on ira donc à Saint-Just (à 20 minutes de Grand-Fougeray), où doit passer la flamme le 1er juin 2024, et on recréera sur place un petit village médiéval. On y proposera nos cinq jeux géants médiévaux et les gens pourront s’y essayer.
Quels sont les objectifs, pour cette Fête médiévale 2024 ?
Cyril Gourdon : L’objectif, c’est d’atteindre cette fois encore les 10 000 visiteurs ; et si on les dépasse, on sera vraiment très heureux ! On est capable de le faire. La fête a atteint une belle notoriété et on propose des choses différentes à chaque édition.
Mais on ne veut pas non plus se retrouver les uns sur les autres, comme dans certains festivals. L’idée, c’est de perdurer et d’évoluer gentiment. Le mot d’ordre, c’est d’entretenir la flamme et ce lien social que permet de créer cette fête.
Et pour entretenir ce fameux lien, quoi de mieux que d’y aller en famille ou entre amis, en offrant des billets d’entrée ?