Des joutes nautiques ouvertes au grand public
Parties intégrantes du programme de la Médiévale fin août, les joutes nautiques s’ouvrent au grand public chaque année en juillet : formez votre groupe de 8 à 10 personnes et inscrivez-vous (40 €/équipe) pour ensuite vous confronter à d’autres équipes.
Gaëtan Leroux, responsable des joutes avec ses collègues bénévoles Sébastien Dijon et Pierre Jouadé, rappelle comment se constitue une équipe : « Il y a 6 rameurs, 1 barreur et 1 jouteur qui s’installe sur ce qu’on appelle la tintaine (la petite plateforme surélevée au bout du bateau, NDLR), à environ 2m au-dessus de l’eau ».
Un bateau de joute fait 7 mètres de long et pèse 750 kg.
Pour gagner, il faut savoir ramer en rythme
Chaque équipe dirige son bateau – qu’on nomme aussi « joute » – l’un vers l’autre et lorsqu’ils se croisent, le but de chaque jouteur est de faire tomber l’adversaire grâce à sa lance (à bout rond en caoutchouc). Le dernier à tomber gagne.
L’épreuve est accessible aussi bien aux femmes qu’aux hommes. L’équipe de bénévoles des joutes nautiques qui se produit lors de la Médiévale est ainsi composée pour moitié de femmes.
La qualité principale n’est pas la force, mais le sens du rythme. « Il y a un rythme spécifique pour ramer. On est dirigé par le barreur. Tout le monde doit mettre les rames à l’eau, puis les sortir, en même temps. Si c’est mal géré, cela peut déséquilibrer le jouteur », explique Gaëtan Leroux.
Les deux bateaux de joutes rénovés cette année
Pour les visiteurs qui souhaitent juste profiter du spectacle, ce sera l’occasion de découvrir des bateaux tout juste restaurés. Six ans après leur acquisition, il était en effet temps de leur refaire une beauté. « On les a lavés, poncés et on a refait les peintures. On a aussi remit à jour tout le petit matériel, comme les rames ».
Les « 6-7 bénévoles » impliqués se sont relayés sur ce chantier mené dans le hangar agricole de La Dominelais où sont entreposés les bateaux quand ils ne servent pas. « On n’a pas réussi à trouver de bâtiment adapté à Grand-Fougeray. Mais on a été super bien accueillis ici », souligne Gaëtan Leroux.